CHARLES JULIET, L'autre chemin
16/06/2010
*
ce vent qui heurte
l'olivier
couche ses hautes
branches dans le ciel
qu'il s'engouffre
en toi
dompte
tes brumes
chasse le vieux
savoir
*
jamais tu ne t'es refusé
aux mains qui avaient
à pétrir ta pâte
et peut-être un jour
sauras-tu dire à la terre
le oui que tu lui dois.
*
L'autre chemin, Arfuyen, 1998, pages 31 et 40
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